Hello :))

Ça fait un moment qu’on a pas causé, non ? Et quoi de mieux pour reprendre qu’un bon petit compte rendu des familles ? Et pas de n’importe quelle course s’il vous plaît : Je vous parle de mon objectif de l’année 2019 : Le Full Ironman de Nice auquel j’ai participé le 30 juin dernier. Quelle journée ! Entre chaleur et bonheur, des émotions qui viennent tout droit du cœur…

1- INTÉRIEUR- NUIT-MAISON DE CÉLIA

 2h00 du matin. Mon réveil sonne. Enfin !! Je suis excitée comme une puce. On ne dirait pas que ça fait 3 jours que je ne ferme presque pas l’œil. Pourtant, je ne suis pas si stressée que ça : j’ai déjà déposé toutes mes affaires, repéré ma place à vélo et celle de mes sacs. J’ai déjà participé à un évènement Ironman. Je sais comment ça se passe.  Il ne me reste plus qu’à préparer les ravitos que je déposerai tout à l’heure à mon vélo. On ne me prendra plus à tout déposer la veille. Ma tignasse est tressée, pas un cheveu ne bouge. C’est parti pour mon rituel d’avant course. Cette fois-ci, je l’ai quand même un peu modifié pour être sûre d’avoir assez d’énergie pendant 14h d’effort. Parce que oui : je ne vais PAS DU TOUT manger ni RIEN prendre d’énergétique pendant la course à pieds. Pas grand chose non plus en vélo. Certains triathlètes chevronnés me traiteront de malade, mais je sais que je fonctionne mieux ainsi. Je ne tiens tellement pas en place que je décide de supprimer les 2 cafés qui servent à… vous savez quoi hein ;)) Je me contente de boire 1.5l d’eau et 2l de smoothie composé de 10-15 bananes et d’à peu près 100g de sucre coco. J’en viens presque à câler mais bon… Je me force.

2-INTÉRIEUR-NUIT-VOITURE CÉLIA & CIE

4h15. Le départ à sonné. Je voulais absolument arriver à l’ouverture du parc à vélo pour avoir le temps de bien m’organiser, de faire mes derniers réglages etc. Le parc ouvrait à 4h45. Normalement, j’ai le temps. Dans la voiture, je commence déjà à m’ambiancer avec ma playlist motivation spéciale course et qui s’ouvre avec un grand classique de la pop ukrainienne. Mes parents, encore endormis, subissent… Pour eux aussi, cela va être une très longue journée. En chemin, pas de pluie, pas de vent… juste de la chaleur, qui à 4h est déjà étouffante. 32°C. A 10h, ça promet !

3-EXTÉRIEUR-NUIT- PARC À VÉLO

Nous arrivons devant la zone athlète. Je passe le contrôle pour aller dans la zone. Mes parents, qui ne peuvent pas entrer, me laissent et décident d’aller se placer pour avoir une bonne vue sur la natation. Quant à moi, je me dirige tranquillement vers mon vélo. En chemin, je ne peux m’empêcher de jeter des regards à droite, à gauche. Tous ces triathlètes sont au moins aussi excités que moi. Certains sont aussi un peu stressés à cause d’une paire de lunette cassée, parce qu’ils ne trouvent pas de pompe à vélo….Pour ma part, je ne regrette pas d’avoir pris la mienne. D’ailleurs, je crois qu’elle a bien été utile à plusieurs autres sportifs ! Avis à Ironman : prévoyez plus de pompes à vélo lorsque vous dîtes que l’orga en met à disposition ;))

Il n’est encore que 5h15. Je me tartine les jambes, les bras, le cou de vaseline. Je récupère ma combi, mon bonnet et mes lunettes et je pars remettre mon sac « street gear » à la consigne. Je vais attendre le dernier moment pour mettre ma combi. Il fait beaucoup trop chaud. 5h30. Bon ça y est, je mets ma combi. Le sas ne va pas tarder à ouvrir et on va pouvoir aller s’échauffer.

4- EXTÉRIEUR- JOUR-PLAGE DU CENTENAIRE

5h45. Le sas ouvre. Je me dirige vers la plage. Je jette un regard au public pour voir si j’aperçois mes parents. Mais il y a trop de monde. Je ne vois rien. A notre passage, le public applaudit. Je pense qu’il compatit face à l’épreuve que nous allons endurer. Nous nous plaçons dans les sas. Je choisis celui moins d’1h20. Je devrais partir dans celui d’après, mais l’année dernière, j’avais tellement attendu le départ… Presque 3/4 d’heure. Je préfère jouer mon va-tout. 6h. Le speaker annonce le début de l’échauffement.  Je vais à l’eau. Je fais quelques mouvement de crawl. L’eau rentre à l’intérieur de ma combi et me rafraîchit un peu. Pas grand chose, l’eau est presque à 24°C. J’ajuste mes lunettes. J’étire au maximum mes bras dans ma combi. Je ne vais quand même pas trop loin. C’est juste histoire de tâter le terrain. Je termine de barboter sur la plage quand le speaker nous demande de tous sortir de l’eau. La pression monte. La musique est de plus en plus forte. Ça y est, je suis stressée. Je n’en finis plus de faire pipi dans ma combi…Pas grave, ça réchauffe…Oups, il fait déjà bien trop chaud.

6h25-26. Les pros prennent le départ. Ça se rapproche. Nous avançons vers la ligne. BIIIIIP. Le premier sas prend la mer. De là, tout s’enchaine très vite et je me retrouve rapidement toute proche de l’arche. Allez Célia ! Il va falloir y aller ! Cette course, c’est ta course… Ça y est, c’est à moi… Je m’avance… BIPBIPBIP!!! Je lance ma montre et m’avance vers l’eau. Assez tranquillement, je dois dire. Je commence à crawler. Je cherche mon mouvement. J’accélère. Je prends mon souffle.

5-EXTÉRIEUR-JOUR-NATATION (3.8 km)

Les premiers mètres passés, je lance vraiment ma nage et c’est là que le calvaire commence. Je me retrouve noyée au milieu d’un banc de bonnets oranges qui ne pense qu’à me couler. Et vlan ! Je me prends un coup de pied dans la tête. Je sens qu’on m’accroche les pieds. On me tire ! J’agite frénétiquement mes jambes comme je peux. Juste pour me dégager. Glouglouglou ! Et 1 tasse, 2 tasses, 3 tasses… Je décide alors de m’éloigner un peu du troupeau. Tans pis si je nage un peu plus. 500m : 9 min. Enfin, je commence à apprécier un peu la natation. Le mer est d’un bleu sublime. J’arrive même à voir le fond. J’essaye d’allonger au maximum mes bras et de laisser mes jambes les plus immobiles possibles. Je les économise et tant pis si je vais plus lentement . Bientôt j’aperçois la première bouée. Cela signifie également le retour de la machine à laver. En une fraction de seconde, je passe d’une eau calme, sans courant, à un tourbillon. J’ai l’impression que des mines tombent devant moi. Les bulles m’aveuglent. Ça y est je rebois la tasse…. Surtout ne pas paniquer. Je laisse passer les cadors…Je ne tiens pas particulièrement à être écrasée comme une tranche de tomate au milieu d’un sandwich… La bouée s’éloigne. Mes assaillants aussi. Enfin, je retrouve mon calme, mon eau bleue, ma Méditerranée.  De temps à autre, je câle un mouvement de brasse, juste pour me réorienter. Il ne faudrait pas quand même que j’atteigne le large. Heureusement que les bénévoles sont là pour faire barrage. Je jette un coup d’œil à ma montre. Je nage bien plus vite que je ne l’avais prévu. Je fais aussi beaucoup plus de distance. Les bouées se succèdent. Je n’ai pas trop la sensation d’être essoufflée. J’ai juste la gorge qui pique avec le sel. Pourtant, j’ai bien pris un shot d’huile d’olive avant de partir. Enfin, j’entends à nouveau la musique, la voix du speaker… Je me rapproche de la rive. Je nage vraiment, jusqu’au dernier moment. Un bénévole m’empoigne la main pour me sortir de l’eau. Je cours, j’enlève mon bonnet et mes lunettes et je file sous la douche. 1h24 pour 4300m (les chiffres de ma montre). J’essaye de retirer le haut de ma combi. Si au départ tout se passe bien, les choses se gâtent au moment de passer les mains. Me voilà en mode momie à essayer de me dépêtrer comme je peux. Qu’à cela ne tienne. Je règlerai ça au niveau des sacs de transitions.

6-EXTÉRIEUR-JOUR-TRANSITION  1

 

J’arrive au niveau de mes sacs. Je les avaient bien repérés donc pas trop de galères à ce niveau là. Je m’agenouille et me démène pour sortir mes mains. J’ai l’impression que je mets des heures. Enfin, je réussis à libérer ma main droite. Je lâche mes lunettes qui s’écrasent sur le sol et… se cassent… DAMNED !! « Heureusement que la natation est finie.. » me dis-je dans mon fort intérieur. Mes parents sont là. Ils m’encouragent. Je termine de dégager ma main gauche. Je me rends également compte que mon bonnet à disparu…Bon… Tant pis. Je me sèche les jambes. Je m’équipe. Casque, chaussettes, lunettes, manchons de compression, chaussures, porte dossard tourné vers l’arrière… Rien ne manque !  2 bouchées de galette, je remets les affaires de nat’ dans le sac « bike »et me voilà repartie. Je récupère mon vélo et je cours vers l’arche de départ. Je passe la ligne, grimpe tranquillement sur ma monture et c’est parti pour les 152 km …

 

7-EXTÉRIEUR-JOUR-VÉLO (152km)

Une fois sur la Prom, je prends rapidement de la vitesse. J’ai de la place pour rouler, je suis contente. Comme la circulation est coupée, je n’ai pas peur de prendre les ronds points à toute berzingue. Bientôt arrive St Laurent du Var. 1er ravito. Je m’arrête pour re-remplir ma gourde d’eau. La chaleur est déjà éprouvante et je décide de jouer la carte de la sécurité. Oui, quitte à perdre du temps à cause de la chaleur, je ne serai pas déshydratée. Je vais m’arrêter à tous les ravitos et ainsi ne pas lésiner sur l’eau.

1ère montée à Gattières. Comme le parcours a été raccourci  à cause de la canicule, nous avons échappé à l’horrible raidillon de la Condamine. Tant mieux ! Je préfère les montées plus longues mais plus régulières. Pourtant je suis extrêmement lente sur les deux. Bientôt nous arrivons à Vence. Là, je me sens vraiment chez moi. En direction de Tourrettes sur Loup et de Gourdon, je chante, je rie, je plaisante. Je suis heureuse, tout simplement. Je me sens en forme. J’appuie sur les pédales. Un caméraman s’approche de moi et filme. Je me vois tel Romain Bardet sillonnant le Tour de France. J’imagine presque les commentaires de Jalabert… Et je me rappelle aussi que je vais à peu près 10 fois moins vite que lui… haha.

On attaque la première difficulté  de ce parcours vélo : la montée de Gourdon, juste avant le col de l’Ecre. Même si je suis toujours tout sourire, le soleil commence vraiment à être insoutenable. Je n’arrête pas de vider ma gourde sur ma tête, mon dos, ma nuque… Pourvu que j’ai assez d’eau pour tenir. Je bois une rasade de smoothie. Je sens l’énergie qui afflue et me redonne de la force. Je ralentis quand même beaucoup. Autour de moi, je vois passer des ambulances. Avec la chaleur, certains font des malaises. D’autres poussent leur vélo. Pour moi, c’est hors de question. Je me dis qu’il faut que je tienne jusqu’au sommet. Après ce sont les plaines, cela ira mieux. Enfin : la bascule. Je récupère de l’eau et me voilà relancée. A mon grand soulagement, un petit vent se met à souffler, nous accordant ainsi un peu de répit. Il devait être aux alentours de midi. Le soleil était à son apogée et me brûlait le dos et les épaules. Je n’y prête pas attention. Je reste concentrée. Sur le bord de la route, le public et les bénévoles sont comme des fous. Ils hurlent nos prénoms, nous arrosent avec des bouteilles… A l’approche de Gréolières, je revois mes parents. Ils sont fières. Ils me demandent comment ça va. Malgré le coup de chaud, tout va bien. Les jambes tournent bien. Je suis contente de retrouver du plat.

Bientôt s’amorce la dernière difficulté du parcours : la montée de St-Pons, vers le village de Coursegoules. Ayant déjà fait des dizaines de fois cette montée, j’ai des points de repères qui me permettent de voir où j’en suis. Je m’accroche. Le soleil s’est remis à taper de plus belle. Je sens ma tête qui chauffe et je prie pour ne pas avoir une insolation. Je mouille toujours ma tête avec ma gourde. Cependant, au fur et à mesure des km, mon bras se raidit et j’ai de plus en plus de mal à le faire passer au dessus de ma tête… Pourvu qu’il tienne et que je ne crève pas parce qu’avec ce bras, je serais bien en peine de changer une roue…. Je double certains coureurs qui n’ont pas ma chance et qui sont les victimes de la chaleur. Ils s’arrêtent en pleine montée et se prennent la tête entre leurs mains. Le souffle court. Le sommet approche. Lentement mais sûrement. Une fois à Coursegoules, je sais qu’il ne me reste que de la descente (ok, une petite montée au Broc), mais ça va le faire.

Surtout ne pas prendre trop d’ assurance en descente.  Ne pas se déconcentrer. Une chute est si vite arrivée. Non , tout se passe sans encombre. Dernier ravito. La Prom est en ligne de mire. Je remets les gaz.  J’aperçois les  coureurs en pleine souffrance sur le marathon…enfin les 30 km. Je pense que dans quelques instants moi aussi je serai là. Après, il ne me restera plus qu’à mettre un pied devant l’autre…Jusqu’à la ligne d’arrivée. Enfin l’arrivée vélo. Je mets pied à terre et je dépose mon vélo. Je me dirige vers la zone de transition. Je suis fatiguée… Très fatiguée. Mais je n’ai aucun doute : Je vais être finisher de l’Ironman de Nice. 7h11 de vélo.

8-EXTÉRIEUR-JOUR-TRANSITION 2

Une fois aux sacs,  j’enlève mes affaires de vélo et je chausse mes baskets, ma casquette. Je retourne mon dossard et je repars. Allez courage, Célicette ! Tu vas le faire ! Tu vas le faire !

9-EXTÉRIEUR-JOUR-CAP (30km)

Comme d’habitude au départ de la CAP, je pars vite. Très vite. Comme un bolide. Je sais désormais que les pépins mécaniques sont derrière moi. Tout ce que j’ai à faire, c’est compléter ces 3 tours. Je me force tout de même à ralentir. Si les jambes sont là, la fatigue accumulée tout au long de la journée se fait sentir. Les problèmes digestifs que j’avais pu rencontrer à l’Half ne se manifestent pas. J’ai juste une sensation de contraction dans le ventre. Je pense que c’est la position. A ce stade, ma foulée est juste dégueulasse. Tout comme celle des autres coureurs. D’ailleurs beaucoup marchent. Je me force à ne marcher qu’aux ravitos. Une douche, une verre d’eau dans le gosier, un sur la tête et c’est reparti. Bientôt l’aéroport. Le demi tour. De ravito en ravito, le premier tour finit par passer. Je récupère le premier chouchou. Plus que deux tours. Mes parents arrivent. Ils sont en pleurs. Ils disent que c’est extraordinaire. Que je vais le faire. Pour ma part, je n’ai plus vraiment conscience de rien. J’avance. C’est tout. J’ai encore un peu de force pour encourager les autres mais celle-ci faiblit à vue d’œil. Le Negresco, Lenval… partout, des odeurs de tabac, de poissons, de frites…J’ai envie de vomir. J’en arrive au stade où je ne peux même plus boire de l’eau. Je me contente de bien me mouiller au ravito. Ça fait quand même du bien. Ma vitesse baisse. Je suis maintenant à 9 km/h. Peu importe. Je vais finir. J’arrive au demi tour pour récupérer le dernier chouchou. Comme d’habitude, dès que j’entends la musique et le speaker, j’accélère…. pour ralentir dès que je suis un peu plus loin. Sur ce troisième tour, tant pis, je marcherai un peu plus. Je me fixe des points et je me force à m’y tenir. Là je cours, là je marche. Là je cours, là je marche… Les autres participants marchent beaucoup eux aussi. A un moment donné, je ne vois même plus personne courir…. Je vois le Negresco, j’entends une dernière fois le speaker. C’est mon dernier tour. Mes parents sont là. Ils me disent que ça y est j’ai réussi. Ils courent avec moi jusqu’à cette ligne d’arrivée. Enfin, ça y est je la remonte. Je suis remontée à 15 km/h. Je souriiiiiis. Je n’entends même plus les spectateurs. Je ne sais même pas quel temps j’ai fait. YOU ARE AN IRONMAN !!! Aussitôt, je vais récupérer ma médaille. Elle est magnifique !!! La plus belle de toutes !!!  Mes parents m’ont rejointe de l’autre côté de la grille. Nous pleurons tous ensemble. Je l’ai fait !! Mes jambes ont tenues, je n’ai aucune douleur. Juste une fatigue énorme, presque irrationnelle. Il ne me tarde qu’une chose : sortir, récupérer mes affaires et rentrer chez moi retrouver Makalu (mon chien^^).

 

10-EXTÉRIEUR- JOUR- POST RACE

Beaucoup de triathlètes sont déjà arrivés. Du coup, le temps d’attente est beaucoup moins long que pour le Half. Je récupère d’abord mon sac de « street gear » avec ma pompe à vélo puis mes sacs de transitions. Je récupère ensuite mon vélo et je me dirige vers la sortie pour rendre la puce. Je claudique comme je peux, chargée comme une bourrique. La bénévole vérifie que je repars bien avec toutes mes affaires, et que je n’ai volé aucun vélo. Je rends la puce.  Je remonte à nouveau tout le parc à vélo pour sortir et je retrouve mes parents qui prennent toutes mes affaires et nous nous dirigeons vers la voiture. Une fois à l’intérieur. Je m’endors immédiatement. C’est parti pour la récup’.

Je te l’avais dit ! Une bonne journée riche en émotions. 13h11 d’effort. L’effort le plus long que j’ai jamais réalisé. Une course mythique au quelle je n’aurais jamais pensé participer. Des paillettes pleins les yeux. Pas mal de souffrances mais surtout, du bonheur, du partage et une immense joie de réussir à aller là où je n’aurais jamais imaginé. Faire une course que je croyais réservée aux meilleurs. Une course emblématique de ma région. Cette magnifique région que j’aime, qui a vu mes tous premiers pas, mes débuts dans le sport, dans la vie et aujourd’hui l’accomplissement de ce rêve.  Je remercie énormément tous mes proches, amis, famille qui m’ont tous suivi via le tracker, qui m’ont encouragé, qui ont pleuré,  qui ont vibré avec moi. Parce que cette course, ce n’était pas que la mienne. Ça a été beaucoup d’émotions, des souvenirs pour nous tous et pour toute la vie.

Le mot de la fin ? Aujourd’hui, j’ai accompli un rêve. J’avais peur, très peur. Pourtant, la joie que j’ai ressentie était tellement énorme. Tellement à la hauteur de mes efforts. N’oublie jamais d’oser. Donne toi des challenges. Quels qu’ils soient. Même si c’est dur, même si tu ne t’en crois pas capable. N’abandonne jamais. Pour ma part, j’exprime beaucoup de choses par le sport et le dépassement de moi. Aujourd’hui, j’ai beaucoup appris sur moi, je me sens plus courageuse. Mais demain est un autre jour. Demain, j’en apprendrai encore. Demain, j’oserai et je repousserai mes limites.

À très vite !

Célia D.